La Mélodie de la Vérité [en pause]

Janine : Ah table le repas est servie ! Ornella vient manger s’il te plait, et je ne le répéterai pas deux fois.
Ornella (en criant): Oui je finis quelque chose et j’arrive.
Sa mère (en criant): Je t’ai déjà dit que quand ses parents disent quelque chose on n’exécute, de mon temps….
Ornella répétant en même temps que sa mère : Oui je sais tu aurais déjà reçu une réprimande de papi, qui t’aurai astreintes aux différentes corvées.



Ornella : Il y a un atelier de chant au lycée, c’est 1h00 après les cours, j’ai décidé de m’y inscrire. Vous dites souvent qu’il faut que je fasse des activités extra scolaires, alors je me suis dit que ça serait une bonne idée.

Un rictus se dessina sur le visage de sa mère, elle sentit que cela ne serait pas bon signe.



Janine : humm, un atelier de chant ? C’est tous les soirs ? Lorsque ton père et moi parlions d’activités extra scolaires, nous pensions à faire du bénévolat dans une association, visiter les personnes seules, faire un stage dans un cabinet d’avocat pour voir comment se passe le métier
Ornella : C’est deux fois par semaine maman et puis je ne veux pas devenir avocate, c’est ton rêve pas le mien.

Janine ne supportait pas que l’on contredise ses ordres. Elle n’aimait pas se sentir déstabilisé, ni avoir la sensation de perdre le contrôle de la situation, mais elle était très douée pour garder son sang froid.

Janine : Médecin, notaire, peu importe…. Mais chanter ne t’aidera en rien pour ton futur métier, le temps est précieux il ne faut pas le gaspiller ma chérie.
Ornella : Mais cela me plait de chanter maman, et j’aimerai vraiment devenir chanteuse



Janine : Oh je recommence à avoir des palpitations au cœur, je ne me sens pas bien…. Oh....



William jusqu’ici resté calme, intervint : Calme toi ma chérie tu sais très bien qu’il ne faut pas te mettre dans tout ces états. Je suis sûr qu’Ornella sera très heureuse en faisant du bénévolat ou un stage.
Ornella : Non! ce n’est pas ce que je veux, pourquoi vous ne voulez pas essayer de me comprendre.

Janine recommença de plus belle : Oh mon cœur, mon pauvre cœur me lâche....
Ornella se rappela à qu’elle point sa mère pouvait être très bonne comédienne lorsqu’on disait ou faisait quelque chose qui n’abondait pas en son sens.



William : ça suffit Ornella! Tu ne vois pas que tu rends ta mère malade avec toutes tes sottises, tu n’es qu’une petite égoïste. Monte dans ta chambre je ne veux plus te voir d’ici la fin du de la soirée.
Ornella : Mais ce n’est pas juste...
William : Il n y a pas de mais qui tienne jeune fille.

Ornella quitta la table le cœur lourd et peiné d’être si peu comprise.

Ornella était une jeune adolescente de 17 ans. Comme toutes les adolescentes de son âge, elle se levait tant bien que mal chaque matin pour aller au lycée. Elle essayait de suivre ses cours avec attention car pour ses parents les études étaient quelques choses de très important. elle retrouvait ses amies, et rentrait le soir chez elle. Cette jeune fille rousse vivait dans une très jolie maison avec son père William, sa mère Janine et son jeune frère Bradley. Ornella était une jeune fille très sur d’elle, populaire, intrépide, pleine de vie lorsqu’elle était au lycée, mais lorsqu’elle rentrait chez elle, c’était une tout autre personne. Elle se comportait comme une petite fille modèle qui respecte et accepte les règles de ses parents.

7H00 : Réveil
Le réveil d’Ornella sonna, elle l’éteins, s’étira et sortit de son lit la tête encore endormie. Elle s'assit sur le bord du lit, s'étire tout en baillant. Ce petit rituel du réveil l'aide à rassembler ses idées et son énergie pour attaquer une nouvelle journée. Une fois ses idées en place, elle passa pas la salle de bain et descendit prendre son petit déjeuner.
Ornella croisa sa mère qui comme chaque matin tentait de réveiller son frère pour qu’il soit à l’heure pour se rendre au lycée.
Janine : Bradley réveille toi ou tu seras en retard à l’école, et ne compte pas sur moi pour te déposer si tu rates le car.Ornella : Bonjour maman
Janine : Bonjour ma chérie tu as bien dormi ?
Ornella : oui maman.



Elle descendit dans la cuisine et trouva son père assis lisant son journal dans la salle à manger.
Ornella : Bonjour papa
William : Bonjour ma fille.
Ornella se servit une tasse de chocolat chaud. Le petit déjeuner était le moment ou elle finissait d'émerger. Sa mère descendit les rejoindre.



Janine : William chéri, n’oublie pas d’appeler le plombier pour la fuite des toilettes du 1er étage.
William tout en lisant son journal : oui ne t’inquiète pas.

Janine : je rentrerai tard ce soir, après le boulot le comité des Orphelins du Maryland organise une réunion extraordinaire pour trouver une solution pour les enfants de la famille Naireux qui ont perdu leurs parents dans l’incendie de leurs maisons.

Ornella : Ils n’ont pas de famille ? des oncles ou des tantes ?

Janine : si, mais Jacques et Victorine étaient si bons envers notre communauté que nous souhaitons aider leurs enfants du mieux que nous pouvons. Il y a des restes dans le frigo pour le diner de ce soir. Il est temps pour moi d’y aller, j’ai une tonne de travail les arrêtés de compte ne vont pas se faire tout seul.


Janine était responsable financière d’une grande entreprise de cosmétique. Femme de caractère, déterminée à réussir elle a rapidement gravit les échelons de l’entreprise. Elle se rappelle encore de ses débuts en tant qu’assistante gestionnaire. La direction a rapidement remarqué ses compétences sa rigueur et son ambition. Il ne lui a pas fallut 3 ans pour gravir les échelons et se retrouver responsable.
L’heure était arrivé pour Ornella de prendre le car pour se rendre au lycée. Elle embrassa son père prit ses affaires et monta dans le car sans son frère qui dormait encore paisiblement.

Bradley avait un an de moins que sa sœur soit 16 ans. C’était un jeune homme rebelle, remplit d’amertume et d’agressivité. La communication avec ses parents étaient quasi inexistantes. Il préférait se retrouver avec ses amis, ou devant son ordinateur.
Janine et William avait peu à peu baissé les bras face au comportement de leur fils ne le comprenant plus. Il parlait de temps à autre à sa sœur, il ne le montrait pas toujours mais tenait beaucoup à elle, il se renseignait toujours sur les jeunes garçons qui tournaient autour d’elle.

08h00
Il fini par ouvrir un œil mais était comme à son habitude peu motivé pour se rendre en cours. Mais pour ne pas entendre son père, homme stricte et parfois insensible; il préférait fuir la maison et errait dans les rues. Ils n’avaient pas dit à ses parents qu’il avait été renvoyé pour 3 jours, il avait intercepté le courrier du lycée.

Lors de ces périodes des renvoi, il partait plus ou moins à l'heure ou commençait ses cours et rentrait le soir, comme s’il avait fait une journée de cours. Comme tous les ados de son âge Bradley se sentait incompris. Il ne supportait plus l’autorité de son père, et le côté très directif de sa mère.